81 ouvriers de la Compagnie de Développement Industriel (CODEVI) ont trouvé leur révocation pour avoir opposé à une 2ème réduction de leur salaire. La compagnie veut prélever une somme de 247 gourdes qui fera passer leur salaire de 2,050 gourdes par semaine à 1,803 pour 14 heures de travail journalier.
« Ces inspecteurs de contrôle de qualité à l'industrie AM1 de la compagnie de sous-traitance recevaient un salaire hebdomadaire de 2,250 gourdes en 2012, avant de passer à 2,050 gourdes en 2013 », a précisé le président du "Sendika Ouvriye CODEVI Wanament (SOCOWA)", monsieur Luckny Toussaint.
Les ouvriers fournissent 14 heures par jour, soit de 6 heures 30 du matin à 8 heures 30 du soir, pendant 6 jours par semaine, à la compagnie située dans la ville frontalière de Ouanaminthe. La plupart d’entre eux travaille pour la compagnie depuis plus de 10 années.
Cette vague de révocations survient après plusieurs jours de vaines négociations entre les parties. De leur côté, les ouvriers et le syndicat ont tout tenté pour trouver un terrain d’entente avec la compagnie. Mais, les démarches n’ont porté aucun fruit, a précisé M. Toussaint.
En signe de protestations, « le SOCOWA prévoit d'organiser au cours de cette semaine, une marche pacifique, à travers plusieurs rues de Ouanaminthe, et devrait se terminer avec un sit-in devant les locaux de la compagnie », a-t-il fait savoir.
Nord-Est Info
« Ces inspecteurs de contrôle de qualité à l'industrie AM1 de la compagnie de sous-traitance recevaient un salaire hebdomadaire de 2,250 gourdes en 2012, avant de passer à 2,050 gourdes en 2013 », a précisé le président du "Sendika Ouvriye CODEVI Wanament (SOCOWA)", monsieur Luckny Toussaint.
Les ouvriers fournissent 14 heures par jour, soit de 6 heures 30 du matin à 8 heures 30 du soir, pendant 6 jours par semaine, à la compagnie située dans la ville frontalière de Ouanaminthe. La plupart d’entre eux travaille pour la compagnie depuis plus de 10 années.
Cette vague de révocations survient après plusieurs jours de vaines négociations entre les parties. De leur côté, les ouvriers et le syndicat ont tout tenté pour trouver un terrain d’entente avec la compagnie. Mais, les démarches n’ont porté aucun fruit, a précisé M. Toussaint.
En signe de protestations, « le SOCOWA prévoit d'organiser au cours de cette semaine, une marche pacifique, à travers plusieurs rues de Ouanaminthe, et devrait se terminer avec un sit-in devant les locaux de la compagnie », a-t-il fait savoir.
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