La Confédération des Journalistes du Nord-Est (COJNE) a exprimé son inquiétude, lors d'une conférence de presse le jeudi 3 mai 2018, face à la précarité des journalistes haïtiens, particulièrement ceux du département du Nord-Est.
Dans ce département, une importante augmentation du nombre de médias, spécialement des stations de radio, est observée au cours de la dernière décennie.
Cependant, les conditions de travail des journalistes se dégradent de jour en jour.
« Dans la quasi-totalité des stations de radio, il n'y a qu'un seul ou deux journaliste (s) pour deux éditions de nouvelles à une heure. Ainsi, un journaliste se voit dans l'obligation de faire quotidiennement le travail de reporter, de rédacteur, de présentateur et celui d'opérateur, assez souvent », déplore la COJNE qui a aussi appelé les patrons des médias à engager une quantité suffisante de journalistes par rapport au volume de travail à faire.
« Dans beaucoup de médias, les patrons ne versent pas aux journalistes leur salaire régulièrement. Dans d'autres médias, les journalistes n'ont même pas un contrat de travail verbal, voire écrit » signale l’association préoccupée, tout en attirant l’attention des patrons sur la nécessité de donner un salaire raisonnable aux travailleurs de la presse.
Dans les conditions susmentionnées, il est peu probable que les journalistes puissent arriver à fournir un travail à la hauteur des exigences du métier et des attentes de la société.
Dans le département du Nord-Est, la montée des actes d’intimidation de la part des politiciens contre les journalistes inquiète aussi l’association.
Pour corriger cette situation, la COJNE appelle les journalistes, les patrons de médias et tout autre acteur concerné, chacun en ce qui le concerne, à engager des réflexions en vue de dégager des pistes de solution.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
Dans ce département, une importante augmentation du nombre de médias, spécialement des stations de radio, est observée au cours de la dernière décennie.
Cependant, les conditions de travail des journalistes se dégradent de jour en jour.
« Dans la quasi-totalité des stations de radio, il n'y a qu'un seul ou deux journaliste (s) pour deux éditions de nouvelles à une heure. Ainsi, un journaliste se voit dans l'obligation de faire quotidiennement le travail de reporter, de rédacteur, de présentateur et celui d'opérateur, assez souvent », déplore la COJNE qui a aussi appelé les patrons des médias à engager une quantité suffisante de journalistes par rapport au volume de travail à faire.
« Dans beaucoup de médias, les patrons ne versent pas aux journalistes leur salaire régulièrement. Dans d'autres médias, les journalistes n'ont même pas un contrat de travail verbal, voire écrit » signale l’association préoccupée, tout en attirant l’attention des patrons sur la nécessité de donner un salaire raisonnable aux travailleurs de la presse.
Dans les conditions susmentionnées, il est peu probable que les journalistes puissent arriver à fournir un travail à la hauteur des exigences du métier et des attentes de la société.
Dans le département du Nord-Est, la montée des actes d’intimidation de la part des politiciens contre les journalistes inquiète aussi l’association.
Pour corriger cette situation, la COJNE appelle les journalistes, les patrons de médias et tout autre acteur concerné, chacun en ce qui le concerne, à engager des réflexions en vue de dégager des pistes de solution.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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