Interrogé
sur ce sujet, l’élu du département du Nord-Est estime que le premier tour des
élections peut être réalisé 20 novembre s’il y a de la volonté. « Si les
élections ne se tiennent pas, ce sera à cause de tractations entre le pouvoir
exécutif et le CEP », prévient-il.
« Les
membres du CEP sont passibles par devant la haute Cour de justice »,
brandit le sénateur pour exhorter les conseillers électoraux sur les sanctions
qu’ils peuvent être l’objet, dans le cas de la non-réalisation des élections
prévues pour le dimanche 20 novembre prochain.
Les
exigences du Conseil Electoral Provisoire (CEP) au pouvoir exécutif, pour rendre possible la tenue
des élections dans les départements du grand Sud, sont : la réparation 280
des centres de vote endommagés par l’ouragan Matthew, rendre praticables des
axes routiers conduisant à 161 centres de vote et fournir une Carte d’Identification
Nationale (CIN) aux électeurs ayant
perdu la dite carte après le passage de l’ouragan.
Ronald
Larêche plaide aussi en faveur d’une compression du calendrier électoral, pour
permettre la réalisation du second tour des élections au cours de la première semaine du mois
de janvier 2017, dans la perspective de permettre au prochain président de prêter
serment le 7 février 2017.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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