L’Organisation
Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé, à Ouanaminthe, un atelier de formation, du
7 au 11 novembre 2016, au profit de membres d’institutions publiques et
communautaires œuvrant dans la promotion et la défense des droits des migrants,
en particulier, les femmes et les enfants dans la commune frontalière de
Ouanaminthe (côté d’Haïti et voisine avec la province de Dajabón, du côté dominicain),
a constaté le journal Nord-Est Info.
Une
vingtaine de membres d’institutions et des organisations de la société civile œuvrant dans la zone frontalière, particulièrement, dans
l’identification, le référencement ou l’assistance directe ont bénéficié de cette
formation qui entre dans le cadre du projet « Aide aux enfants vulnérables
dans les régions frontalières en Haïti ».
La formation
s’est portée sur les notions clés des droits humains fondamentaux, la
violence basée sur le genre, la protection de l’enfance, la planification
familiale, la prévention de l’immigration irrégulière, la traître des
personnes, ainsi que sur la gestion des cas vulnérables.
Le formateur
Jackson Coby a exprimé sa satisfaction par rapport au déroulement de la
formation. Il s’est réjouit du renforcement de la capacité des participants sur
les thématiques abordés, particulièrement la traître de personne et trafic
illicite de migrant. Deux thèmes qui sont souvent confondus.
« La
formation devrait contribuer dans l’amélioration de la situation des migrants qui
voyagent entre les Républiques d’Haïti et dominicaine, faciliter une meilleure
prise en charge des migrants victimes d’un acte de violation des droits de
l’homme », précise-t-il.
Plus loin,
Jackson Coby annonce que l’OIM compte organiser, en partenariat avec les organisations
œuvrant le terrain, des activités de sensibilisation afin de faire la promotion
des droits des migrants sur la frontière.
« Au
cours de l’année prochaine, deux autres cycles de formation, ainsi que quatre
grandes activités de sensibilisation qui devraient orienter les ressortissants
Haïtiens vers la migration régulière seront réalisés », poursuit le membre
de l’unité Protection de l’OIM qui souligne que la migration régulière est bénéfique
pour le migrant, le pays d’accueil et le pays d’origine.
De leur
côté, les bénéficiaires de la formation ont exprimé leur satisfaction pour les
nouvelles connaissances acquises. Ils promettent aussi de les mettre en
application dans leur travail, afin de soulager le sort des victimes.
« C’est
la problématique des enfants de rue »
qui préoccupe le plus la participante Aimable Mireille, pour sa part.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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