Organisateurs, intervenants et participants de l'atelier sur Migration et Journalisme |
La rencontre a eu lieu à la frontière de
Ouanaminthe-Dajabón, au local de la Compagnie de Développement Industriel
(CODEVI).
« L'objectif de cette activité est de
voir comment les journalistes peuvent contribuer pour aider l'Etat haïtien et
les communautés à faire face aux vagues de migrations des Haïtiens vers la
République dominicaine, Chili, Brésil, entre autres », a fait savoir
Robenson Siquitte, un responsable du SJM/SFw-Haïti.
Le directeur exécutif de la Fondation
Zile et ancien ambassadeur d'Haïti en République dominicaine, Edwin Paraison,
le journaliste spécialiste dans les questions des Caraïbes et d'Amérique
Centrale, Jean Michel Caroit et le directeur de Tele Antillas, Adalberto
Grullón ont intervenu respectivement sur les thèmes "Les journalistes face
au défi d'améliorer les relations sur l'Île", "Expériences et
apprentissages dans la pratique du journalisme, le cas République Dominicaine -
Haïti" et "Approche du journalisme, sur les thèmes migratoires,
acteurs sociaux et politiques.
Au cours de leurs interventions, journalistes
haïtiens et dominicains se montrent conscients des effets négatifs du phénomène
"fake news" sur les relations haïtiano-dominicaines.
Conscients
que ce phénomène est plus répandu en République dominicaine, les intervenants
et les participants appellent les journalistes des deux côtés de l'île à la
prudence face aux informations qu'ils diffusent.
« D'un côté, des politiciens haïtiens
accusent des fois à tort les Dominicains d’avoir commis sur leur territoire des
exactions sur des compatriotes. D'un autre côté, des politiciens et des
journalistes dominicains accusent souvent à tort des Haïtiens d’avoir commis
des exactions sur des Dominicains en Haïti ou en République dominicaine »,
dénoncent les participants.
« Cette stratégie sert souvent pour tenter
de justifier des crimes et pour provoquer des persécutions », avancent-ils.
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