Intervention du responsable de Programme de Plan International Haïti pour le Nord-Est, Dona Stephan | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info |
Sur les 13 communes du département,
seul Les Perches n’est touché. Mais, ceci , ce serait à cause qu’aucune école
de cette commune ne répond aux critères du projet.
Le projet financé par le Fonds des Nations
Unies pour l’Enfance (UNICEF) avec des fonds reçus de l'Agence américaine de
développement international (USAID) s'exécute sur une période de 3 ans. La
deuxième et dernière phase qui durera entre 15 à 18 mois vient d'être lancée le
20 septembre 2018 lors d'une cérémonie organisée dans un hôtel dans la commune
de Fort-Liberté.
Pendant la première phase, distributions de matériels pédagogiques pour les élèves, bibliothèques mobiles pour les écoles, implémentation
des méthodes M'ap li nèt ale et Je parle bien le français, séminaires de
formation pour les enseignants, les directeurs d'écoles et des cadres de la
direction départementale du Nord-Est du Ministère de l'Education Nationale et
de la Formation Professionnelle (MENFP), concours d'épellation et campagne de
sensibilisation sont, entre autres, des réalisations du projet. 656 bancs de 3
places ont été aussi distribués à certaines des 52 écoles.
Durant la deuxième phase, le projet va
continuer avec les activités susmentionnées, informe le coordonnateur du projet,
Lenès Accilien.
Dans leurs interventions, directeurs
d'écoles, maires et membres de conseil d'école n'ont pas négligé d'énumérer les
tonnes de problèmes dont font face les institutions scolaires du département, de
l’insalubrité des toilettes jusqu’au manque de mobilier, tout en sollicitant
l'aide de Plan International Haïti pour les résoudre.
De son côté, le directeur adjoint du Nord-Est
du MENFP, Rossini Blaise s'est montré compréhensif quant aux inquiétudes de ces
acteurs. Toutefois, il a rappelé que les maires ont un rôle capital à jouer
pour assurer l'éducation des enfants au niveau des collectivités.
« Au sein de chaque mairie il devrait
avoir une commission municipale d'éducation qui devrait travailler en étroite collaboration
avec la direction départementale du MENFP. Mais les maires sont en train de
fuir cette responsabilité », a fait savoir le directeur adjoint avant de
souligner « Si les maires sont impliqués, il y a certains problèmes qui
seraient résolus sans l'intervention d'une ONG ».
De son côté, le responsable de l'Unité de Programme de
Plan International Haïti pour le département du Nord-Est, Stephan Dona a aussi
souligné l'importance de l'implication des maires ainsi que des directions des
écoles pour assurer la pérennisation des réalisations du projets, comme pour
résoudre beaucoup d'autres problèmes que ce projet n'aborde pas.
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