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vendredi 10 août 2018

Le président Jovenel Moïse est attaqué de tous les côtés

Le président de la République Jovenel Moïse est à un tournant de sa gouvernance.


Des membres de la population ne cessent d'exprimer leur ras-le-bol face aux gaspillages des maigres ressources du pays et exigent une meilleure gouvernance, les secteurs de l'opposition continuent de réclamer le départ du président Jovenel Moïse, le Fonds Monétaire International (FMI) presse l'Etat haïtien pour enfoncer le peuple dans la misère afin de satisfaire un ordre mondial imposé par les "maîtres" du monde et les partisans du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) qui ont travaillé pour emmener Jovenel Moïse  à la Magistrature Suprême de l'Etat, semblent être prêts aussi pour tout foutre en l'air pour tirer leur épingle du jeu.

A l'approche de la patronale de la commune de Trou-du-Nord, le 24 juin dernier, des proches du président de la République ont créé un climat de terreur dans sa ville natale. Les partisans de Jovenel Moïse réclamaient leur part du gâteau. Pour permettre le retour de la tranquillité et son entrée sans heurte, président Moïse a versé 23 millions de gourdes à 23 groupes de pression, soit un million de gourdes par groupe de pression, aux côtés de plusieurs nominations dans l'administration publique. Cette information est confirmée par de nombreux proches du pouvoir exécutif.

Fatigués avec les promesses non-tenues, les représentants et les intermédiaires qui accaparent tout, les proches du PHTK à Ouanaminthe ont aussi décidé d’utiliser la violence pour faire entendre leur voix.

Du lundi 6 au mercredi 8 août 2018, ils ont paralysé la circulation dans la zone de Gaillard, perturbé le fonctionnement du marché communal et la Compagnie de Développement Industriel (CODEVI) avec des barricades, des pneus enflammés, des jets de pierres et de bouteilles, dans ce contexte de fête patronale à Ouanaminthe.

Les protestataires qui observent une trêve, menacent de reprendre le mouvement dans la matinée du samedi 11 août pour boycotter l’arrivée éventuelle du président dans la ville, puis chasser les marchands qui s’installent sur la place Notre-Dame, s’ils ne reçoivent pas les mêmes récompenses que les militants de Trou-du-Nord.

Attaqué de tous les côtés par les opposants qui ont soif du pouvoir, le peuple désabusé et les partisans impatients, Jovenel Moïse continue de mettre en avant ses promesses légendaires, en absence des moyens pour les concrétiser.

En absence d’un programme bien défini et des actions concrètes de développement pour satisfaire l’aspiration d’un mieux-être de la population, cette administration risque de sombrer dans l’anarchie ou dans la tyrannie pour tenter d’imposer son autorité.

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