D'un côté, se trouvent les partisans du ministre qui tentent de présenter ce dernier comme un "saint" et un progressiste.
Pour
faire ce travail, ils publient inlassablement depuis des mois sur Facebook des
postes élogieux sur chaque petit projet dont le ministère de la planification
est impliqué.
Ils
défendent leur position avec tellement de zèle, sur les réseaux sociaux,
certains d'entre eux lancent même des injures à presque tout ce qui émet une
opinion contraire. D'autres défendent toutefois leur position avec de la
modération.
En
dépit que les proches du ministre Fleurant présentent la moindre de ses
réalisations comme un exploit, d'autres citoyens croient qu'il ne s’agit que de
la poudre aux yeux.
Pour
diaboliser le ministre de la planification, ses détracteurs évoquent des faits
du passé et insistent sur la probabilité de son implication dans des dossiers
de corruption.
Dans
leur argumentation, ils avancent aussi, « les petits projets
d'infrastructure financés par le MPCE, sur lesquels jubilent les hommes de
Aviol Fleurant, ne peuvent pas être des priorités en matière de développement ».
Dans une lettre ouverte en date du 21 août 2018 à l'attention du président de la
République, Jovenel Moïse, des cadres du MPCE dénoncent la mauvaise gestion du
titulaire du ministère.
« La
situation institutionnelle du MPCE s'est largement dégradée suite à
l'irresponsabilité et la gestion désordonnée du Ministre Aviol Fleurant »,
font-ils savoir.
Les
signataires de la lettre ont souligné que « Le phénomène Fleurant n'est
que l'aboutissement d'une gestion dégénérative qui a pour racine, justement,
l'intégration au fil du temps de toute une série d'éléments extérieurs au
domaine de la planification du développement, n'ayant aucun souci du caractère
spécialisé de ladite institution ».
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