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dimanche 9 avril 2017

Des ouvriers de la sous-traitance réclament un salaire minimum de 800 gourdes

Marche des ouvriers de la CODEVI à Ouanaminthe, le 6 avril 2017 | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info
Des ouvriers de la Compagnie de Développement Industriel (CODEVI) ont gagné les rues du centre-ville de la commune frontalière de Ouanaminthe, le 6 avril 2017 pour réclamer une augmentation salariale, a constaté le journal Nord-Est Info.


Les ouvriers de la sous-traitance ont actuellement un salaire minimum de 300 gourdes. Ils réclament un salaire minimum de 800 gourdes pour 8 heures de travail par jour.

La marche a été organisée sous le leadership de Sendika Ouvriye CODEVI Wanament (SOKOWA) et Sendika Ouvriye ak Anplwaye CODEVI Zònfranch Wanament (SOFEZO).

Le coordonnateur de SOKOWA, Pierrenard Rémy a expliqué « La dévaluation de la gourde face au dollar justifie notre demande ».

Rappelons que ces ouvriers reçoivent leur salaire en monnaie haïtienne, la gourde et les produits sont vendus généralement aux Etats-Unis d’Amérique, en dollar.

Pierrenard Rémy a aussi précisé que « La quantité de travail fournie par un ouvrier permettrait à la compagnie de payer un salaire de base de 800 gourdes ».

De son côté, le coordonnateur de SOFEZO, Tidé Frandzie critique les autorités gouvernementales qui n’accorderait aucun service social aux ouvriers de la CODEVI, en dépit des promesses faites en ce sens et des taxes prélevées sur leur salaire.

Une forte présence de la police nationale et des agents de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) a été constatée à cette marche qui a été débutée devant la compagnie industrielle et terminée devant le bureau régional du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST).


Jéthro-Claudel Pierre Jeanty

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