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samedi 28 janvier 2017

Ouanaminthe, Anse-à-Pitre et Belladère connaîtraient un élan de développement sous le règne de Jovenel Moïse

Le président élu Jovenel Moïse, le 25 janvier 2017 | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info
Il ne s'agit pas de promesse électoraliste, c'est un président élu qui le promet! Jovenel Moïse qui doit entrer en fonction le 07 février 2017, soit dans moins de deux semaines, comme président de la République d’Haïti, réaffirme son engagement pour enclencher le développement de la première République noire indépendante du monde.

Lors d'une rencontre avec des sympathisants et des candidats aux collectivités territoriales pour le département du Nord-Est de son parti, le 25 janvier 2017, Jovenel Moïse a été clair et précis sur des grands projets d'infrastructure et de développement qui seront réalisés durant son quinquennat dans les communes frontalières de Ouanaminthe (Nord-Est), Anse-à-Pitre (Sud-Est) et Belladère (Centre).

"Il y a trois villes frontalières: Ouanaminthe, Anse-à-Pitre et Belladère, je vais les faire ressembler avec n'importe quelle ville...", promet Jovenel Moïse, avec énergie et sous les applaudissements de ses supporteurs.

Le président élu sous la bannière du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) poursuit "Dans ces villes, l'eau doit couler 24 heures sur 24 dans les robinets des habitants. De l'électricité 24/24. Les habitants doivent y avoir accès à de bons hôpitaux pour les prestations de soins de santé, des gymnasiums pour que les jeunes puissent jouer et des pistes d'atterrissages".

"Ces villes sont notre fierté. Nous ne pouvons ne pas refaire notre honneur devant d'autres pays", poursuit l'originaire de Trou-du-Nord (Commune de département du Nord-Est).

Pour lui, négliger le développement de ces villes frotalières, ce serait comme inviter des étrangers chez soi pendant que la salle d'attente est sale.

Ces villes frontalières ne doivent pas être sales. "Moi, je vais le faire. Parce que vous me donnez le pouvoir pour le faire. Comme président, après Dieu, c'est moi que vous désigner comme chef. Je vais le faire", a-t-il fait remarquer.

Pour expliquer, ďun côté, comment la République voisine a progressé et d'un autre côté, Haïti s'enfonse dans la misère, le président élu avance "Je me rappelle quand j'étais enfant, Joaquín Balaguer (président dominicain d'alors) visitait la province dominicaine de Dajabón (frontière avec Ouanaminthe), c'est à Ouanaminthe qu'il avait venu pour passer la nuit. Kay yo nan Dajabón te an tach", tout en exhortant les Haïtiens à travailler pour assurer le développement ďHaïti qui est actuellement une référence en matière de pauvreté et ďinsalubrité, au lieu de critiquer les Dominicains.

"Je ne suis pas un président que le pouvoir va lui monter à la tête. C'est un pouvoir que vous me donnez pour vous servir. Actuellement, c'est moi le président. Le Nord-Est sera irrigé. Le Nord-Est va avoir des routes. Quand je monte à Sainte-Suzanne, pour arriver à Mombin-Crochu, il va y avoir des axes routiers. De Sainte-Suzanne au carrefour de Dupitie en passant par Grosse-Roche, pour arriver à Vallières, je n'aurai pas besoin de retourner à Terrier-Rouge pour me rendre à Vallières. Puis, il faut avoir un axe routier reliant Vallières à Mombin-Crochu et Carice", détaille Jovenel Moïse qui semble connaître les voies de communication du département du Nord-Est comme le fond de sa poche.

"Le département a un président maintenant, le département a un maître maintenant", déclare nèg banann nan, sous l'applaudissement de plusieurs centaines de supporteurs, qui a rappelé que centains politiciens l'ont tourné en dérision en déclarant que "Ce petit paysan ne fera pas long feu" quand l'ancien président Michel Martelly l'a désigné comme candidat à la présidence.

Plus loin, il a encouragé ses partisans à être prêts pour accueillir tous les paysans, même ceux qui supportaient d'autres candidats à la présidence, dans la perspective de travailler pour le développement du pays.

Le président Jovenel ne serait-il pas bien mérité d'être pris au mot, dans sa promesse de mettre Haïti sur les railles de développement, particulièrement, les villes frontalières de Ouanaminthe, Anse-à-Pitre et Belladère? Car, c'est au pied du mur qu'on connaît le vrai maçon!


Jéthro-Claudel Pierre Jeanty

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