Le gouvernement de Jack Guy Lafontant a démissionné, une nouvelle équipe doit prendre les rênes du pays aux côtés du président Jovenel Moïse. Des centaines de
fonctionnaires sont à remplacer dans la primature, les ministères et les secrétaireries d'Etat. Des centaines
autres postes sont aussi enjeu dans les organes déconcentrés, les directions départementales et régionales.
C'est le moment pour les aspirants de se faire voir d'un bon
œil par le président Moïse, les parlementaires, certains ambassades et la frange
dominante du secteur privé des affaires.
Se faire valoir sans déranger la bonne humeur des décideurs par ses prises de
positions, présenter des solutions aux problèmes du pays sans toucher au
statu quo, critiquer le gouvernement démissionnaire si le besoin se faire sentir, critiquer
l'entourage du président de la République en cas de besoin pour avoir mal conseillé Son Excellence tout en évitant de culpabiliser ce dernier
et présenter une entente entre tous les Haïtiens comme condition sine qua
non pour le développement du pays, ce sont, entre autres, les techniques utilisés par les intéressés.
Leur objectif consiste tout simplement à séduire ceux qui ont leur mot à dire en se faisant passer pour
des connaisseurs afin de gagner des postes, mais pas à émettre des idées susceptibles d'orienter les
dirigeants et futurs dirigeants sur les actions à entreprendre pour permettre au
pays de monter sur les rails de développement ou d'intégrer le prochain gouvernement dans l'idée d'aider à dégager une nouvelle vision de la gestion de l'Etat.
Actuellement, ces types d'intellectuels commencent à se faire voir dans les médias, les réseaux sociaux et dans les milieux
politiques, entre autres.
Quand ils accusent un gouvernement de mauvaise gestion, ce n’est pas parce que ce
gouvernement ne donne pas de résultats en matière de développement, mais parce qu'ils n'en font pas partie. Ils
vantent les "mérites" d'un gouvernement tout simplement quand ils en
font partie et parce qu'il en font partie.
Sans vouloir diaboliser les professionnels qui veulent accéder à des postes de décision dans l'administration
publique. Ce que j'encourage d'ailleurs. Car, il faut des femmes et des hommes
compétents à la tête de nos institutions. Mais, ces soi-disant intellectuels
qui ne défendent aucun système de gouvernance, ni aucun projet de développement sont dangereux pour
le pays, car ils contribuent dans le maintien du peuple haïtien dans l'ignorance et des
dirigeants dans la bêtise.
Un intellectuel vise toujours à contribuer par son rayonnement
à l'amélioration des conditions de vie dans son environnement, mais
pas ces imposteurs.
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