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dimanche 19 avril 2015

Qui a ordonné l'arrestation du médecin Claude Joazard, monsieur le commissaire du gouvernement?

Le Commissaire du gouvernement Hérode Bien-Aimé|
Photo de Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
"Le médecin Claude Joazard a été arrêté sans mandat", a confirmé le commissaire du gouvernement près du tribunal de première instance de Fort-Liberté, me Hérode Bien-Aimé.


Mais, il a été arrêté moins de 24 heures après ces propos, tenus à la veille sur les ondes d'une station de radio de la ville, qualifiés d'"incitation à la violence" par le commissaire du gouvernement, "toujours dans le délai de la flagrance", laisse croire monsieur Bien-Aimé qui rejette d'un revers de main les dénonciations qui qualifient d'illégale cette arrestation.

L'arrestation a été opérée sous l'iniciative de la Police Nationale d'Haïti (PNH), poursuit-t-il lors d'une conférence de presse donnée sur le dossier au cours de la semaine au Parquet de Fort-Liberté.

Ce dossier est l'objet de diverses interprétations.

Selon des informations qui circulent dans son entourage, l'arrestation serait l'œuvre d'anciens compagnons politiques qui auraient de "nouveaux patrons politiques" qui voient monsieur Joazard comme un élément gênant pour les prochaines joutes électorales, pour sa radicalisation face à ces "nouveaux patrons". Par anticipation ces anciens compagnons auraient décidé de l'éliminer à la première occasion qui se présente.

Des groupes de pression reputées proches du médecin se préparent déjà à donner, pendant les prochaines élections, de très mauvaises surprises aux "commanditaires" de l'arrestation.

Selon d'autres habitants de Ouanaminthe, se serait l'œuvre de certains chefs "tout-puissants" qui ne tolèrent pas la critique.

Claude Joazard
Accusé d'"incitation à la violence" pour des propos appelant la population à révendiquer lors d'une emission sur les ondes de la radio Wana Vision le dimanche 12 avril, Claude Joazard, éventuel-candidat au poste de sénateur pour le département du Nord-Est sous la bannière de Fanmi Lavalas, est sous les verroux lundi 13 avril dernier, quelques heures avant le meurtre du soldat chilien, le sergent Rodrigo Andrés Sanhueza Soto, sous les balles de protestataires réclamant du courant électrique 24 heures par jour.

Le commissaire du gouvernement, monsieur Hérode Bien-Aimé, a entendu le prévenu le mercredi 15 avril dernier. Le dossier est transferé au cabinet d'instruction pour les suites légales.

Le doyen du tribunal va devoir désigner un juge pour instruire l'affaire. La contrainte, c'est qu'il n'y a pas de juge d'instruction au tribunal de première instance de Fort-Liberté pour le moment. Les mandats sont arrivés à terme depuis quelques temps, ils attendent le renouvellememt ou la nomination d'autres personnalités.


Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
jeantyjethro@gmail.com

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