Des sympathisants d'un candidat qui dansent la musique "Ti patim kanpe" du groupe Vwadèzil |
Au ton rythmé de la méringue carnavalesque, les sympathisants dansent à travers les rues du département pendant qu'ils accompagnent les candidats à la députation et au sénat.
Ignorant tout bonnement le message principal de la méringue qui vise à dénoncer une multiplication à outrance de partis politiques en Haïti, où n'importe qui peut créer un parti à n'importe quel moment, dèsque la folie lui monte à la tête.
En toute logique, ces candidats devraient se sentir embarasser et gêner quand quelqu'un met en rotation cette musique, car la majorité d'entre eux se présentent sous la bannière de parti politique créé peu de temps avant le début du processus électoral, voire peu de temps avant le début de l'enregistrement des partis politiques et des candidats aux registres du Conseil Electoral Provisoire (CEP).
Ce sont ces mêmes candidats qui payent des Discs Jockeys (DJ) pour jouer la musique tout au long de leurs parcours.
Faisons remarquer que, le texte est conçu avec une métaphore excépetionnelle, comme c'est la spécialité du groupe Vwadèzil.
Dans la méringue, l'expression "ti patim" (en créole haïtien) peut être attribuée à "mon pénis" (en français) et "kanpe" (en créole) à "érection" (en français), toujours dans la logique de la première expression.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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