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mardi 28 avril 2015

Contestation de la candidature de Rudolph Boulos par les parents des enfants victimes d'intoxication

Le vice-président du BED du Nord-Est, Schiller Abellard
reçoit les contestations des parents de APEVIDIGH|
Photo de Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
L'Association Parents des Enfants Victimes d'Intoxication au Diéthylène Glycol (APEVIDIGH) conteste la candidature de Rudolph Boulos aux prochaines sénatoriales pour cette année de 2015, a constaté Nord-Est Info.

Des membres de l'association ont fait le déplacement de la capitale du pays, Port-au-Prince, pour se rendre dans le chef-lieu du département du Nord-Est, Fort-Liberté (un parcours d'environ 250 kilmètres) pour dénoncer le citoyen Rudolph Boulos, qu'ils estiment n'ayant pas l'intégrité et la qualité pour se porter candidat au poste de sénateur.

"Ils ont soumis à l'appréciation des responsables du Bureau Electoral Départemental (BED) du Nord-Est, des copies des arrêts de la Cour de Cassation qui sont défavorables à monsieur Boulos, des photos des enfants victimes de l'intoxication, entre autres", a fait savoir le président et porte-parole d'APEVIDIGH, monsieur Frantzo Michel.

"J'avais un enfant a été mort et un autre est handicapé dans le génocide causé par les médicaments empoisonnés Valodon et Afévril, fabriqués par les laboratoires Pharval", a fait savoir monsieur Michel.

Selon le président de l'association, monsieur Boulos veut être élu sénateur juste pour avoir assez de pouvoir pour mettre un terme à ce dossier.

Plus de 500 enfants étaient morts et handicapés depuis la vente sur le marché haïtien des médicaments empoisonnés fabriqués par les laboratoires Pharval en 1996. Le candidat aux prochaines législatives, Rudolph Boulos, propriétaire des laboratoires, refuse de dédommager les familles victimes", rappelle Michel.

De son côté, Masson Merson qui réclame justice a aussi perdu un enfant dans la tragédie. Il a qualifié Rudolph Boulos de "diable".

"Le Sénat de la République est un espace réservé à des sages, il ne doit pas contenir dans son sein un criminel comme Boulos", a conclu Masson Merson.

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