Dans la soirée du samedi 21 au dimanche 22 avril 2018, le ressortissant haïtien Paulimus Antoine est abattu sous les balles d'un soldat dominicain au poste 52, non loin de Manzanillo (province de la République dominicaine), frontière avec Ferrier (commune du département du Nord-Est d'Haïti), pendant qu'il tentait avec d'autres migrants, d'entrer de façon irrégulière en territoire voisin, déplore le Groupe Quisqueya.
La victime est âgée de 34 ans et est originaire des Perches (commune du département du Nord-Est).
Après le constat des autorités judiciaires dominicaines, effectué en présence des autorités locales de la partie haïtienne de la frontière, ainsi que des représentants de la Mission des Nations Unies pour l'Appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH). Cependant, aucun membre du Consulat d'Haïti à Dajabón, représentant d’Haïti dans la juridiction n'a pas été présent lors du constat légal, en dépit des interventions de plusieurs organisations intervenant à la frontière, dont le Groupe Quisqueya et le Rezo Fwontalye Jano Siksè (RFJS).
Selon les autorités dominicaines, la victime aurait été armée d’un fusil semi-automatique pendant un affrontement avec le groupe de soldats responsables de son meurtre. Ce qui est contraire à la version des autres migrants qui accompagnaient Paulimus Antoime.
Le groupe de migrants se rendaient en territoire dominicain en quête d'une vie meilleure, sous la direction d'un passeur. Ce passeur se trouve, actuellement, entre les mains des autorités policières à Fort-Liberté (chef-lieu du département du Nord-Est).
Pour le moment, le corps sans vie de Paulimus Antoine serait transféré à l’Institut National des Sciences Médico-légales (INACIF), à la ville dominicaine Santiago, afin d'être autopsié.
« Si les représentants d'Haïti n'arrivent même pas à se rendre sur les lieux pour le constat légal lors d'un tel événement, comment arriveraient-ils à défendre les intérêts du pays? », s'interroge le Groupe Quisqueya.
L'organisation appelle les responsables de la diplomatie haïtienne à se ressaisir afin de permettre qu’une véritable enquête soit menée sur les circonstances du meurtre du jeune Antoine.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
La victime est âgée de 34 ans et est originaire des Perches (commune du département du Nord-Est).
Après le constat des autorités judiciaires dominicaines, effectué en présence des autorités locales de la partie haïtienne de la frontière, ainsi que des représentants de la Mission des Nations Unies pour l'Appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH). Cependant, aucun membre du Consulat d'Haïti à Dajabón, représentant d’Haïti dans la juridiction n'a pas été présent lors du constat légal, en dépit des interventions de plusieurs organisations intervenant à la frontière, dont le Groupe Quisqueya et le Rezo Fwontalye Jano Siksè (RFJS).
Selon les autorités dominicaines, la victime aurait été armée d’un fusil semi-automatique pendant un affrontement avec le groupe de soldats responsables de son meurtre. Ce qui est contraire à la version des autres migrants qui accompagnaient Paulimus Antoime.
Le groupe de migrants se rendaient en territoire dominicain en quête d'une vie meilleure, sous la direction d'un passeur. Ce passeur se trouve, actuellement, entre les mains des autorités policières à Fort-Liberté (chef-lieu du département du Nord-Est).
Pour le moment, le corps sans vie de Paulimus Antoine serait transféré à l’Institut National des Sciences Médico-légales (INACIF), à la ville dominicaine Santiago, afin d'être autopsié.
« Si les représentants d'Haïti n'arrivent même pas à se rendre sur les lieux pour le constat légal lors d'un tel événement, comment arriveraient-ils à défendre les intérêts du pays? », s'interroge le Groupe Quisqueya.
L'organisation appelle les responsables de la diplomatie haïtienne à se ressaisir afin de permettre qu’une véritable enquête soit menée sur les circonstances du meurtre du jeune Antoine.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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