Le coordonnateur de l’Institut de
Bien-Être Social et de Recherche (IBESR) pour le département du Nord-Est, Rémy
Occéan, a fait savoir que les autorités locales ont intercepté 5 voyageurs
clandestins ce samedi 22 mars sur la frontière Nord Haïtiano-dominicaine. Ce
sont 2 femmes et 3 enfants, dont 2 fillettes et 1 garçon qui sont âgés de 4 à 6
ans.
Le vice-délégué de Ouanaminthe,
Ernst Exalus, qui a informé les responsables de l’IBESR de la situation, était
arrivé sur la frontière juste au moment où ces voyages clandestins s’étaient prêts
à laisser Ouanaminthe (Haïti) pour entre à Dajabón (République dominicaine),
explique M. Occéan.
Le Réseau de Journalistes Amis
des Enfants (REJAE) a tenté sans succès de joindre M. Exalus par téléphone.
Après une médiation avec les 2
femmes, des exercices avec les Enfants, et l’analyse des pièces
d’identifications présentées par les deux femmes, l’IBESR les ont renvoyés chez
eux. Ils viennent de la commune de Saint-Raphaël (département du Nord).
Il ne s’agissait pas d’un trafic d’enfants,
mais plutôt d’un voyage clandestin. Les 2 femmes sont les parents des Enfants,
a précisé Le coordonnateur de l’IBESR.
Ces femmes ont dû vesser 10000
pesos, chacune, aux passeurs pour le voyage, d’après les informations qu’elles
ont fourni à l’IBESR.
Les voyages illégaux sont
organisés avec la complicité de citoyens Haïtiens et Dominicains. Les Dominicains
complotent souvent avec des soldats dominicains pour arrêter les parents haïtiens
afin qu’ils puissent voler facilement leurs Enfants qui seront utilisés soi
dans le commerce d’organes ou pour la prostitution.
M. Occéan encourage les Haïtiens à rester dans le pays.
Du même coup, il lance un appel au gouvernement pour prendre des mesures
concrètes pour améliorer les conditions de vie des couches défavorisées de la
société, qui sont souvent contraintes d’aller clandestinement en République
Dominicaine, en quête d’une vie meilleure.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire