Migurl Cruz et Démétrius Luma, vice-président et président du CIT/N |
Voici la note de presse.
Maires et mairesse du CIT/N de la Rép. Dominicaine et
Haïti se réunissent à la ville dominicaine de San Fernando de Montecristi pour
rechercher des solutions conjointes à leurs problèmes communs
Le 23 Juin 2017, a eu lieu dans la ville de Montecristi la troisième réunion du Comité inter-municipal
Transfrontalier de la zone Nord (CIT/N), un espace de dialogue et de coordination
qui intègre maires et mairesses des municipalités de la frontière Nord des deux
pays partageant l’île.
Cet espace que facilite le
conflictologue haïtien, Gahston Saint-Fleur, vise à « travailler ensemble et
visualiser des projets qui profitent aux deux territoires et qui permettront de
répondre aux principaux problèmes qui nous affectent » a souligné le maire de Dajabón
et vice-président du CIT/N, le Dr. Miguel Cruz.
Pour sa part, le maire de
Ouanaminthe et président du Comité, Mr. Démétrius Luma, affirme que «dans cet
espace nous travaillons sur des thèmes importants pour les municipalités, comme
l'environnement, le commerce et la sécurité, afin de parvenir à une frontière
féconde dans laquelle prédomine la paix".
Le CIT/N dispose également
d'une équipe technique pour supporter les maires dans la prise de décisions se
rapportant aux deux côtés et la mise en œuvre d’initiatives de développement
qui profitent aux municipalités de la région.
Dans cette troisième réunion, qui
a également eu la participation de représentants d'organisations de pêcheurs,
la situation de la pêche a été abordée dans le contexte des conflits habituels
entre des groupes de pêcheurs du département du Nord-est et ceux de la province
dominicaine de Montecristi. Les représentants du secteur de la pêche dans les
deux pays, ont exposé les problèmes auxquels ils sont confrontés en ce qui
concerne l'autre côté, et plus particulièrement: le vol et la saisie de
bateaux, la pêche illicite, l'utilisation de filets inappropriés, la violence
physique, la torture et parfois même la mort que certains pêcheurs sont souvent
victimes d'un côté entre les mains de leurs collègues de l'autre côté.
A la fin de la réunion,
plusieurs propositions visant à améliorer les relations entre les groupes de
pêcheurs ont été soulevées, car après tout ce ne sont pas des adversaires mais
des collègues, des groupes d’alliés de la mer, ce bien commun que l’on partage
ensemble. A été accordé aussi l'engagement et la volonté des deux groupes d’autorités
de ce point de la frontière pour poursuivre le dialogue et répondre aux
principaux problèmes qui les affectent, de sorte que la zone devienne «cet
espace où la prospérité et la cohabitation pacifique soient possibles».
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