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| Responsables de l'OIM, partenaires et écoliers à l'occasion de la journée nationale de l’enfant à Ouanaminthe, 10 juin 2017 | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info |
Ces ateliers visent la transformation des enfants en promoteurs de leurs droits. « L’objectif principal, c’est de sensibiliser ces enfants qui vont sensibiliser d’autres enfants, à leur tour, sur leurs droits et sur les enjeux de la migration irrégulière », a fait savoir le membre de l'unité de Protection de l’OIM, Jackson Coby.
L’OIM a aussi attiré l’attention des acteurs sur leurs responsabilités en matière de protection des enfants, particulièrement, les enfants vivant sur la frontière haïtiano-dominicaine et ceux qui traversent cette frontière.
« Beaucoup de mineurs haïtiens rapatriés par la République dominicaine ne sont pas accompagnés ou sont séparés de leurs parents, et d’autres sont victimes d’actes de violence sur le territoire dominicain », signale Jackson Coby.
Le membre de l'unité de Protection a rappelé que les enfants voyageant de façon irrégulière sont aussi à risque de traître de personne, de la domesticité, de la prostitution et de l'exploitation dans le commerce illicite de vente d’organes.
Pendant qu’il félicite les efforts de son institution et d’autres partenaires, dont l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherche (IBESR) et la Brigade de Protection des Mineurs (BPM), le responsable pointe du doigt le fait que le côté haïtien de la frontière est quasiment sans surveillance. Les instances concernées et les forces de l’ordre sont présentes uniquement au point de passage officiel à Ouanaminthe.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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