Rolbert Filicien et un autre agent de l'IBESR dans le Nord-Est | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info |
Les agents de cette institution sont
déployés un peu partout à travers le pays. Ils travaillent dans des conditions difficiles
pour essayer de protéger les enfants contre la maltraitance, l'exploitation sexuelle
et le trafic de personne, entre autres.
Mauvaises conditions de travail des agents et des retards de plusieurs mois dans les paiements
Mauvaises conditions de travail des agents et des retards de plusieurs mois dans les paiements
Selon les agents, les hauts placés de
l'institution semblent se foutre d'eux. Après six années de bons et loyaux
services, ces agents commencent à en avoir marre de l'indifférence de la
direction centrale de l'IBESR et réclament leur nomination.
« Nous sommes recrutés depuis 2012
par l'IBESR. Jusqu'à présent nous ne sommes pas encore nommés. Nous travaillons avec des contrats », se plaint
Rolbert Filicien, un agent affecté dans le département du Nord-Est.
En plus des contraintes internes, il croit
que les autorités politiques ont une mauvaise influence sur l'institution.
« Récemment, un coordonnateur, un
coordonnateur adjoint et un agent sont nommés dans le département du Centre
grâce à des soutiens politiques, avec respectivement des salaires de 65 mille gourdes,
55 mille gourdes et 51 mille gourdes. Tandis que tous les autres coordonnateurs
départementaux qui sont en poste depuis plusieurs années ne sont pas encore
nommés et ils ont des salaires dans la fourchette de 25 mille à 30 mille gourdes.
Et, le salaire de tous les autres agents du pays est 22 mille gourdes net »,
a-t-il fait savoir.
« Cet agent avec le salaire de 51
mille gourdes est à peine arrivé au sein de l'institution. Malgré cela, les
autres agents ne bénéficient d’aucun ajustement salarial », fustige Rolbert
Filicien qui travaille depuis 6 ans avec un contrat au sein de l'IBESR.
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