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mercredi 3 février 2016

«Aba gouvernement de transition», disent des agents exécutifs intérimaires. Où est passé le bon sens?

Une pancarte dans une manifestation progouvernementale à Ouanaminthe le 28 janvier 2016 |
Photo de Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
Avec détermination et vigueur dans leurs prises de parole, des agents exécutifs intérimaires un peu partout dans le pays, à l’instar de ceux de la commune de Ouanaminthe, montent au créneau pour dénoncer l’éventuelle installation d’un gouvernement de transition à la tête du pays, constate Nord-Est Info.

Au cours des manifestations progouvernementales du lundi 25 et jeudi 28 janvier 2016 et des déclarations à travers des médias au niveau local, deux agents exécutifs intérimaires de Ouanaminthe, Samuel Fidèle et Georges Manfred Rémy ont exprimé leur rejet face à l’idée de remplacer l’équipe du président Michel Martelly par un gouvernement de transition à l’expiration de son mandat le 07 février 2016.

Dans ce dossier il y a deux grands courants. D’un côté, les secteurs de l’opposition exigent le départ du président Martelly au plus tard le 07 février, conformément à la constitution de 1987 amendée. D’un autre côté, l’équipe au pouvoir réclame un prolongement du mandat de Martelly pour lui permettre de réaliser le second tour de l’élection présidentielle et les législatives partielles, jusqu’à l’investiture du prochain président élu, le 14 mai 2016.

Sans se pencher en faveur de l’une de ces positions, il est tout simplement incohérent et inacceptable que des fonctionnaires nommés dans des postes électifs, jouissant des avantages personnels occasionnés par ce manquement à la constitution, critiquent la répétition de cette même formule en faveur d’autres secteurs politiques sans fournir une explication appropriée.

Selon le deuxième membre du conseil exécutif intérimaire de Ouanaminthe, Georges Manfred Rémy les secteurs de  l’opposition réclament un gouvernement de transition parce qu’ils sont incapables de remporter les élections.

Pour sa part, le président du conseil exécutif intérimaire, Samuel Fidèle déclare énergiquement « C’est à travers les élections qu’on prend le pouvoir », comme s’il a été élu par le peuple pour diriger la commune de Ouanaminthe.

Il continue pour avertir à la population « Si un gouvernement de transition prend les rênes du pays, la misère et le chômage vont être augmentés ».

« Un gouvernement de transition ne ferait que dilapider les caisses de l’Etat », avance-t-il. A ce point, donne-t-il raison à ses détracteurs qui l’accusent d'avoir fait autant ?


Jéthro-Claudel Pierre Jeanty

2 commentaires:

  1. Pa gen vòlè pase nonm sa yo rele Samuel Fidele la, epi lap vin pale moun kantamwa. Martelly sèlman ki ta pou mete sa yo sou moun.

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  2. Ala kote gen koze se Ayiti. Volè ap rele bare volè. Lollll

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