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lundi 21 décembre 2015

«Démystifier la rédaction de mémoire», les doctorants Smith Augustin et Maismy-Mary Fleurant apportent leur contribution

Les participants du séminaire de méthodologie sur la rédaction de mémoire, accompagnés de Smith Augustin et Maismy-Mary Fleurant|20 décembre 2015 | photo de Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
Dans l’objectif d'aider à combler les lacunes qui condamnent souvent les étudiants pour ne pas réaliser leur mémoire de licence, les doctorants Smith Augustin et Maismy-Mary Fleurant ont organisé un séminaire de formation sur la méthodologie de rédaction de mémoire de licence au profit des étudiants et professionnels en Droit, et en Sciences Humaines et Sociales qui sont en difficulté, samedi 19 et dimanche 20 décembre 2015 au local du Service Jésuite aux Migrants/Solidarite Fwontalye (SJM/SFW) à Ouanaminthe.


Cette initiative a été prise sur la base de constats effectués par ces doctorants haïtiens de l’université de Laval (au Canada) sur les énormes lacunes recensées dans nombre de mémoires au niveau de licence en Haïti.

Cela empêche souvent les concernés à poursuivre des études au niveau de maîtrise et de doctorat, ou ne pas pouvoir d’intégrer le marché du travail par défaut d’obtentir le grade de licencié», font savoir les organisateurs.

Au cours du séminaire, ils ont travaillé sur les éléments essentiels permettant de rédiger un mémoire. Les participants ont aussi reçu des documents sur la méthodologie qui devront les permettre d’arriver au bout du tunnel.

Selon le doctorant en sociologie, Smith Augustin, les objectifs fixés sont atteints. Cependant, les participants doivent se donner la peine de lire et relire les documents.

Le spécialiste en droits de l’homme et qui a voulu éviter tout amalgame sur l’objectif du séminaire, précise que cette formation permet aux participants de savoir de façon générale et universelle les exigences de la méthodologie, comme science, pour écrire un mémoire, de comprendre la rédaction scientifique d’un texte, d’explorer un thème à fond et d’avoir une perspective disciplinaire,… sans entrer en conflit avec les exigences des universités locales.

De son côté, le spécialiste en droits de l’homme, le doctorant en droit international public, Maismy-Mary Fleurant, précise que dans la critique d’un projet de recherche, « scientifiquement, le document est d’abord évalué sur les approches, sur les méthodes, avant même d’entrer dans le contenu ». Un mémoire rédigé sans rigueur scientifique est voué à l’échec, soutient-il.

« La réalisation du mémoire de licence doit être non seulement utile pour la vie professionnelle, le parcours universitaire, mais aussi au pays. Parce que, c’est l’université qui pense le pays, en ce sens les universitaires doivent être suffisamment outillés pour penser le changement du pays », lance Fleurant qui s’est réjoui de l’intérêt manifesté par les étudiants et professionnels en sciences juridiques, sciences économiques,… pour participer au séminaire et surtout de ceux venant en dehors de la commune de Ouanaminthe.

De leur côté, les participants ont exprimé leur satisfaction d’avoir bénéficié cette formation de deux jours qui les aidera à rédiger avec moins de difficulté leur mémoire de licence.

Les organisateurs annoncent d'autres activités de ce genre devront être réalisées au sein des universités du pays.


Jéthro-Claudel Pierre Jeanty

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