Après une
rencontre avec les autorités locales dans le chef-lieu du département du
Nord-Est, Fort-Liberté, au cours de la matinée du 16 juillet, Pamela Ann White
et Paula Caldwell St-Onge se rendaient sur la frontière de Ouanaminthe pour
constater la situation des rapatriements.
Elles se faisaient accompagner de l’agent intérimaire de Ouanaminthe, Samuel
Fidele, du directeur régional de l’Office National de la Migration (ONM),
Ronald Joseph, entre autres.
La diplomate
américaine se montre satisfaite de l’accueil reçu par les ressortissants haïtiens
une fois arrivés à Ouanaminthe, frontière avec Dajabón (du côté dominicain). Elle a déclaré que certaines choses marchent
assez bien pour le moment.
Pamela White
a pris comme exemple «le bureau d’accueil pour les rapatriés qui est bien
organisé», selon son appréciation. «La crise humanitaire dont parlent beaucoup
de personnes n’est pas encore arrivée », estime-t-elle.
Cependant,
le directeur régional de l’ONM, Ronald Joseph, présente une autre lecture de la
situation.
«La
situation est grave », a-t-il insisté. L’ONM n’a pas les moyens ni pour
donner un plat-chaud, loger ceux qui en ont besoin ou assurer le déplacement
des Haïtiens qui fuient la République Dominicaine sous menace de mauvais
traitements et d’assassinats, ceux qui retournent « volontairement» ou ceux qui sont
expulsés par les autorités dominicaines.
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