Des ouvriers de la CODEVI devant le tribunal de paix de Ouanaminthe, le 19 mai 2015| Jéthro-Claudel Pierre Jeanty |
La Compagnie de Développement Industriel (CODEVI) a décidé de licencier dans la journée du vendredi 15 mai 2015 dernier 34 des ouvriers travaillant dans la fabrique de confection de sous-vêtements pour femmes.
Les ouvriers de cette fabrique qui sont plus de 1400 ont entamé une série de protestation pour dénoncer la révocation qualifiée d'arbitraire d'un d'entre eux, et profiter du même coup pour exiger un ajustement salarial et une meilleure condition de travail.
"Au lieu de respecter les promesses d'ajustement salarial et de meilleure condition de travail qu'ils nous ont faits, les responsables de la CODEVI ont décidé de licencier 34 parmi nous", déplorent les ouvriers.
De son côté, l'administrateur de la CODEVI, monsieur Vítor Thomas, nie que le vice-président de la compagnie, monsieur Limber Cruz, avait promis aux employés un quelconque ajustement salarial, une semaine avant la révocation des 34 ouvriers.
Dans la matinée du mardi 19 mai, les plus de 1400 ouvriers affectant à cette fabrique, identifiés facilement par le port de maillot de couleur jaune, étaient interdits d'entrer dans l'enceinte de la compagnie.
Plusieurs centaines d'entre eux qui se rendaient au bureau régional du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST), puis au tribunal de paix de Ouanaminthe pour déposer une plainte, se sont remontés contre le directeur régional du MAST, monsieur Selondié Abellard, qui aurait refusé de les protéger contre les abus des responsables de la CODEVI.
A leur tour, les juges de paix de la commune de Ouanaminthe avaient refusé aussi de recevoir la plainte de ces ouvriers de la sous-traitance, a confirmé le syndicaliste, Vilsonde Bijour.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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