Limbert Cruz, directeur de la CODEVI et vice-président du Groupe M | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info |
Le jeudi 16 mai dernier, c'était le
tour des journalistes.
Le but de ces rencontres est
d'expliquer aux acteurs locaux l'impact positif de la CODEVI sur l'économie de Ouanaminthe,
les préjudices subis par la compagnie à cause des mouvements de grève, le ras-le-bol
des investisseurs face à l'instabilité et l'impact catastrophique sur l'économie
de Ouanaminthe d'un éventuel départ de la CODEVI, entre autres, a détaillé le vice-président.
Avec ses 12 mille emplois, la CODEVI
est la plus grande entreprise de la région. Cependant, tenant compte des
conditions de travail et le salaire des ouvriers, elle est considérée comme le
plus grande centre d'exploitation de personnes de la région, selon certains
observateurs.
Croyant que son entreprise est
victime de désinformation, Limbert Cruz explique à qui veut l'entendre, les bienfaits
de la CODEVI pour l'économie haïtienne.
Irrégularité avec le fisc, promesses
non tenues de financement de projets de développement à Ouanaminthe sont, entre
autres, des accusations jetées sur l’entreprise. Selon Limbert Cruz, elles sont
toutes sans fondement.
Il a aussi souligné que souvent des membres
de la communauté voient au blocage de la CODEVI un moyen pour forcer l’Etat à
entendre leurs revendications. Ce qui déplaît l’homme d’affaires.
A propos du prélèvement de 28% du salaire
des ouvriers au profit de la Direction Générale des Impôts (DGI) - qui a
soulevé la colère des ouvriers au début du mois de mai - ces taxes ne
concernent pas la masse des ouvriers qui reçoit le salaire minimum de 2493 gourdes
par semaine. Elles concernent seulement les ouvriers avec un salaire d'au moins
de 2900 gourdes par semaine, soit plus de 150 milles l'an, particulièrement les
membres de l'administration de l'entreprise, ont fait savoir les responsables.
Selon eux, ces nouvelles taxes ne concernent
que 10% des ouvriers.
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