La situation s’est vite dégénérée au centre-ville de la commune frontalière Ouanaminthe suite au lancement dans la soirée du samedi 9 février 2019 d’un mouvement de protestation contre le président Jovenel Moïse. De samedi à lundi, deux personnes ont perdu la vie et plusieurs autres sont blessées.
Samedi, vers les 8 heures du soir, le jeune de 24 ans, Angelot Pierre est abattu d’une balle à la tête pendant qu'il rentrait chez lui. Haltée par un groupe d’hommes armés, la victime avait mis ses mains en l’air afin de signifier qu’il est inoffensif, déplore son père, Yves Pierre, dans une note.
Selon des témoins, Angelot Pierre n’était pas impliqué dans le mouvement de protestation, il venait juste d’acheter un pica pollo (poulet frit, en français).
Des membres de la population indexent le groupe du vice-délégué Arold Joseph d’être l’auteur de ce meurtre. De son côté, le vice-délégué qui crie son innocence, laisse croire que l’incident s’est produit lors d’un affrontement entre des bandits encagoulés et la police.
Vers les 10 heures du matin de ce lundi 11 février, un autre jeune connu sous le nom de Nacilien est aussi abattu d’une balle à la tête. « Nacilien est tombé sous les balles des agents de la Police Frontalière. Pendant que ces derniers passaient dans la rue Espagnole, ils ont ouvert le feu sur les personnes qui se trouvaient aux alentours des barricades», dénoncent des témoins.
Des jeunes de plusieurs localités de la commune qui se sentent révolter par le meurtre de ces deux jeunes menacent d’intégrer le mouvement.
Depuis ce matin, presque toutes les activités sont paralysées dans les communes de Ouanaminthe et Fort-Liberté à cause des barricades, des jets de pierres et de bouteilles, ainsi que des tirs nourris.
Soulignons, qu’un groupe n’a revendiqué le mouvement de protestation. Mais, l’objectif serait pour exprimer un ras-le-bol face aux promesses non-tenues du chef de l’Etat, ainsi que pour exiger une amélioration des conditions de vie de la population.
Samedi, vers les 8 heures du soir, le jeune de 24 ans, Angelot Pierre est abattu d’une balle à la tête pendant qu'il rentrait chez lui. Haltée par un groupe d’hommes armés, la victime avait mis ses mains en l’air afin de signifier qu’il est inoffensif, déplore son père, Yves Pierre, dans une note.
Selon des témoins, Angelot Pierre n’était pas impliqué dans le mouvement de protestation, il venait juste d’acheter un pica pollo (poulet frit, en français).
Des membres de la population indexent le groupe du vice-délégué Arold Joseph d’être l’auteur de ce meurtre. De son côté, le vice-délégué qui crie son innocence, laisse croire que l’incident s’est produit lors d’un affrontement entre des bandits encagoulés et la police.
Vers les 10 heures du matin de ce lundi 11 février, un autre jeune connu sous le nom de Nacilien est aussi abattu d’une balle à la tête. « Nacilien est tombé sous les balles des agents de la Police Frontalière. Pendant que ces derniers passaient dans la rue Espagnole, ils ont ouvert le feu sur les personnes qui se trouvaient aux alentours des barricades», dénoncent des témoins.
Des jeunes de plusieurs localités de la commune qui se sentent révolter par le meurtre de ces deux jeunes menacent d’intégrer le mouvement.
Depuis ce matin, presque toutes les activités sont paralysées dans les communes de Ouanaminthe et Fort-Liberté à cause des barricades, des jets de pierres et de bouteilles, ainsi que des tirs nourris.
Soulignons, qu’un groupe n’a revendiqué le mouvement de protestation. Mais, l’objectif serait pour exprimer un ras-le-bol face aux promesses non-tenues du chef de l’Etat, ainsi que pour exiger une amélioration des conditions de vie de la population.
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