Foutez-nous la paix, vous n'êtes pas la solution!

Le peuple haïtien s'enfonce dans la misère, les dirigeants s'enrichissent de façon exponentielle au détriment du peuple et les opposants qui ont soif du pouvoir sont près à ruiner le pays davantage pour satisfaire leurs ambitions personnelles. Voilà le contexte dans lequel des manifestants réclament le départ du président Jovenel Moïse en ce début de l’année 2019.

Actuellement, la grande majorité des 11 millions Haïtiens pataugent dans la misère.

Je dois attirer votre attention sur le fait que ce sont nos élites qui ont orchestrée cette situation. En plus, les artisans de nos malheurs veulent se faire passer pour nos sauveurs. Moi, je les dis de nous foutre la paix, car ils ne sont pas la solution de nos problèmes.

L'administration de Jovenel Moïse

Après deux ans à la magistrature suprême de l’Etat, Jovenel Moïse n'a pas encore jeté les bases devant servir à enclencher le développement du pays. La plus grande part du budget du pays est dédiée au fonctionnement, et personne se soucie de la réalisation des projets de développement inscrits dans le budget.

Comme leurs prédécesseurs, les membres de cette administration ne font que s'enrichir avec l'argent du peuple.

Des parlementaires

Comme les sénateurs et les députés qui se disent de l'opposition sont audacieux ! De connivence avec le pouvoir exécutif, ils accaparent les maigres fonds du budget de la République. Dans l'exercice fiscal 2017-2018, les 146 parlementaires ont reçu 7.2 milliards de gourdes du budget de 144 milliards de gourdes pour leur garantir une vie de luxe.

Dans ce gouvernement et dans ceux précédents, c’est notoire que beaucoup de ministres et de directeurs généraux sont imposés par des parlementaires, dans une logique de partage de gâteau. Le 14 février dernier, le sénateur Willot Joseph a précisé à qui appartiennent certains ministères et directions générales.

Ces derniers temps, les parlementaires ne votent pas un gouvernement en fonction de la valeur de sa politique générale, mais en fonction des avantages personnels qu'ils en tirent.

Ces foutus parlementaires et anciens parlementaires qui osent venir se présenter comme alternative à la déchéance de l'administration du président Jovenel Moïse, n'avaient jamais utilisé leur pouvoir de contrôle pour emmener les gouvernements à bien orienter le budget de la République ou pour réaliser les projets de développement inscrits dans le budget.

Les opposants ou les obsédés du pouvoir

Les femmes et les hommes qui se disent de l'opposition ne sont que des obsédés du pouvoir. Ils ne font que critiquer les dirigeants actuels, sans proposer une alternative aux problèmes du pays.

Ces femmes et ces hommes ne s'intéressent jamais à une entente devant permettre, voire obliger l'actuelle administration à bien gérer le pays. Ces femmes et ces hommes qui se présentent comme défenseurs des intérêts du peuple haïtien ne font que déstabiliser un gouvernement déjà en difficulté pour satisfaire leur soif du pouvoir.

La méchanceté de la classe possédante

La classe possédante d'Haïti est l'une des architectes de la pauvreté pays. Sans gêne les riches s’acharnent à appauvrir encore plus le pays.

A travers leurs banques, les riches dévaluent la monnaie nationale. Au moyen de leurs pompes de distribution de l'essence, ils profitent de la faiblesse de l'Etat pour créer de la rareté de ce produit transversal.

Pour tenter de tirer avantage de cette misère qu'ils amplifient, ces riches prennent les médias et les réseaux sociaux d'assaut et cherchent à se sympathiser avec leurs victimes.

La jeunesse doit se réveiller

Face à cette situation, la jeunesse doit être sur ses gardes pour ne pas permettre à des pilleurs de remplacer des pilleurs à la tête du pays. Ce qui aurait pour conséquence l’aggravation de la situation sociale, économique, politique et environnementale du pays.

Haïti sera finalement sauvée de ces malfrats en costume, si la jeunesse arrive à prendre le contrôle d'une grande mobilisation exigeant la bonne gouvernance, comme c'était le cas pendant un certain temps avec le mouvement PetroCaribe Challenge.