Marche à Ouanaminthe contre la dilapidation des fonds PetroCaribe| par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info |
Au cri
de "Kote kob petro karibe a pase ?, jije sa ki dwe jije, aba koripsyon et aba enjistis", des citoyens ont parcouru les
rues du centre-ville de Ouanaminthe, le samedi 1er septembre 2018, pour demander
des comptes sur la gestion des fonds PetroCaribe. Des fonds qui seraient
évalués à 3.8 milliards de dollars.
Avec
des pancartes en main, des chants et des
messages délivrés le long de la marche, ces citoyens ont dénoncé la dilapidation
des fonds PetroCaribe.
En
parcourant la rue Vallière, la rue Liberté, la rue Espagnole, jusqu'au tribunal
de paix de ladite commune, ces citoyens en colère ont réclamé des sanctions
contre les dilapidateurs.
"Cet
argent pourrait construire des routes, des hôpitaux, des écoles, donner accès à
l'électricité et à l'eau portable à la population", ont lancé les
protestataires. Ils ont aussi demandé à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux
Administratif (CSCCA) de faire son travail afin que lumière soit faite sur ce
dossier.
Cette
marche était l'occasion pour les protestataires de critiquer l'Etat haïtien
pour avoir traîté Ouanaminthe en parent pauvre " Nous avons reçu un
cadeau de 5 millions de dollars du Mexique et l'Etat haïtien devrait donner une
contrepartie de 3 millions de dollars pour la construction d'un hôpital de
référence à Ouanaminthe. Après avoir attendu l'Etat haïtien en vain pendant de
nombreuses années, le Mexique a repris son argent", ont-ils dénoncé.
Soulignons que des hommes politiques ont participé à la marche du 1er septembre. Pour éviter toute confusion, les organisateurs ont précisé que "Ce mouvement n'a pas de rapport avec aucun secteur politique. Nous avons choisi de ne pas expulser les hommes politiques parce qu'avant d'être politiciens, ils sont des citoyens".
Soulignons que des hommes politiques ont participé à la marche du 1er septembre. Pour éviter toute confusion, les organisateurs ont précisé que "Ce mouvement n'a pas de rapport avec aucun secteur politique. Nous avons choisi de ne pas expulser les hommes politiques parce qu'avant d'être politiciens, ils sont des citoyens".
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