Sa mère s’appelait Bleuette Prophète et son père s’appelle
Edouard Larêche.
L'homme de 44 ans est divorcé et vit maintenant dans une
union libre avec sa femme Fernande Pierre, avec qui il met au monde ses quatre
enfants, qui sont: Marvell Ray Larêche qui a 18 ans. Son unique fille, Naurothie Ronald Larêche, âgée de 16 ans, et les deux jumeaux Rasheed Garel Larêche et Gasheed Rayan Larêche,
âgés de 14 ans.
Ses formations
académiques
Ronald Larêche a effectué ses études primaires à
l’école Dominique Savio à Mont-Organisé et ses études secondaire à travers ces
institutions, au Cap-Haïtien (département du Nord): Centre Silollie, Lycée
national Philippe Guerrier. Il a terminé ses études classiques en 1991 au
Collège Adventiste du Cap-Haitien (CACH).
Il a entrepris plusieurs études de premier cycle à
l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), de 1992 à 1994, qui ont été interrompues
avec l’intervention des militaires qui ont fermé les portes de ces institutions. Larêche étudiait la Science politique à Institut National
d’Administration de Gestion, et des Hautes Etudes Internationales (INAGHEI) et
les Sciences Economiques à l’Institut de Gestion et de Comptabilité (IGC).
Ronald Larêche est licencié en Sciences Juridiques
à la Faculté de Droit du Cap-Haitien en
2003. Il effectuait un stage au barreau du Cap-Haitien de 2003 à 2005. Il a aussi décroché un
diplôme de Maîtrise en Gestion de projet à l’Université Quisqueya de 2007 à
2009.
Militant
dès sa jeunesse (à 14 ans)
Ancien membre de la Fédération Nationale des
Etudiants Haïtiens (FENEH). Cette organisation a protesté contre la gestion
faite par le décanat des entités de l’UEH. Ce qui a servi de prétexte aux
militaires pour fermer les portes de ces entités en 1994.
Ronald Larêche est actif sur la scène politique
depuis 1985. Il a aussi intégré ces organisations estudiantines, politiques, et
de masse à partir de 1987, pendant qu’il effectuait ses études secondaires au
Cap-Haïtien. Membre de l’Association Elèves Nord (AEN), porte-parole de Tèt Kole Elèv Okap, membre de Inyon Fòs Popilè Okap et membre de Alyans Nasyonal Oganizasyon Popilè Ayisyen.
Ce sont surtout ses expérience au sein de cette dernière qui l’ont poussé à être
très actif politiquement dans la conjocture de lutte contre la dictature de Duvalier jusqu’à
nos jours.
L’homme d’origine paysanne se réclame de la
gauche.
Carrière
Larêche a intégré la Police Nationale d’Haïti
(PNH) en novembre 1995 comme superviseur du commissariat de Mont-Organisé, avec
le grade d’agent II. A peine promu comme inspecteur, il a démissionné en 2005 pour
se porter candidat à la députation pour la circonscription
Mont-Organisé/Capotille.
Elu député à la 48ème législature sous la bannière
du parti Fusion des Socio-démocrates Haïtiens, puis à la 49ème législature sous
la bannière de la plateforme Unité. Et, finalement, il est élu premier sénateur
du département du Nord-Est pour un mandat de 6 ans, sous la bannière de la
plateforme Vérité. Il a pris fonction le lundi 11 janvier 2016. Il est
maintenant le vice-président du Senat.
Sa
vision comme sénateur de la République
Mettre toutes ces expériences, accumulées pendant
ces longues années, au service de la population. « Voir comment tous les
habitants du pays pourraient avoir une vie décente. Permettre aux enfants des quartiers
populaires d’avoir accès non seulement à la formation classique, mais aussi à
l’université. Et favoriser à la classe moyenne de faire du progrès »,
a-t-il déclaré.
Selon lui, travailler pour améliorer les conditions
de vie de la population (par la création d’emploi, construction de centres de
santé et d’hôpitaux, construction d’école…) est aussi important que ses
fonctions régaliennes de légiférer, de contrôler le pouvoir exécutif, entre
autres.
« Les riches jettent de la nourriture dans
les poubelles, et les pauvres ne trouvent pas suffisamment pour apaiser leur
faim. Les disparités sociales sont trop criantes en Haïti », avance-t-il.
Il croit que cette situation contribue à générer des tentions dans la société.
« La révision de la loi sur le salaire minimum pour la fixer au moins à 500
gourdes, est l’un des outils qui permettrait de faire face à ce problème »,
croit-il.
Il accuse
l’oligarchie haïtienne qui impose n’importe ce qu’elle décide dans la politique
du pays. Du choix de président au coup d’état. Selon lui, cette oligarchie est
le plus grand problème d’Haïti.
Larêche indexe l’orientation vers le secteur
textile au lieu de l’agriculture, de l’économie du pays. Alors qu’Haïti est un
pays essentiellement agricole.
« Même au sein de ces zones franches, ceux
provenant de la masse travaillent pour un salaire de 200 gourdes et ceux venant
de l’oligarchie travaillent comme responsables de services, et pour un salaire
raisonnable », déplore-t-il.
« Cet establishment préfère construire des
prisons au lieu des universités », critique Larêche qui se réfère à la
prison en construction à Morne Casse
dans la commune de Ferrier (Nord-Est).
De
bonnes et mauvaises expériences
Sa plus grande réussite dans la vie, c’est être élu
sénateur de la République. Et, il souhaiterait
boucler un deuxième mandat. Pour pouvoir atteindre cet objectif Larêche dit va
travailler afin de concrétiser les promesses faites au cours de la campagne
électorale.
Toutefois, le sénateur reconnu avoir essuyé des échecs
dans sa vie. Tel que des coups bas dans la politique. Il cite «Etant candidat à la vice-présidence de la Chamber des députés pendant son deuxième mandat, il a perdu le scrutin avec le score de
19 voix en sa faveur contre 20 pour son rival. La déception dans cette histoire,
c’est qu’aucun des 6 députés du Nord-Est n’a pas voté en sa faveur malgré des
promesses ».
Sa candidature au sénatoriale a été rejetée, avant
d’être repêché. « Je commençais à regretter mes efforts durant de longues
années de préparation de ma campagne », déclare Larêche.
En plus, La mort d'une petite sœur dans le séisme du 12
janvier 2010, pendant qu’ils tenaient une conversation téléphonique, et l’assassinat par balles de sa sœur Guerdy Larêche le 08 février 2014 lui hantent toujours.
A propos
de la religion
« Chrétien catholique, ne croyant pas dans le fétiche ».
Il développe de bonne relation avec le secteur protestant.
Ronald Larêche dit croire que Dieu a beaucoup
contribué pour favoriser son arrivée au Sénat.
Sur son
tempérament
« J’ai du mal a oublié quand quelqu’un me fait
du tort. Je fais des efforts pour maîtriser cette partie de moi, mais c'est difficile »,
avoue Larêche. « Je m’aime pas qu’on me prend pour un idiot, comme je ne
fais pas pour les autres », avance-t-il.
L’originaire de la commune de Mont-Organisé dit s’est
battu toujours jusqu’au bout pour ses amis et avec la vigueur contre ses
adversaires. « Jovial, sentimental, amant de la paysannerie et fan de la
camaraderie », se vante-t-il.
La loi de la circulation semble occuper une place
importante dans sa vie. « J’aime partager mon avoir avec les autres, comme
j’attends d’eux de faire autant quand ils en ont aussi ». « Si quelqu’un me
demande quelque chose et je dis "Non" c’est que je n’en ai pas », fait savoir l'homme politique.
La majeure partie de son temps serait consacré à
des activités politiques. Il aurait connu peu de distraction, et surtout pas de
plaisir dans les grands rassemblements, comme les bals.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty | Nord-Est Info
J'entend tous ceux ke dise le senateur,la politique reste et demeure pour toujours,l'avenir dira l'reste
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