mercredi 10 février 2016

Le pouvoir récupéré dans la rue va être transféré le 14 février à un président provisoire, dit sénateur Bien-Aimé

Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé | Jéthro-Claudel Pierre Jeanty | Nord-Est Info
La commission bicamérale spéciale chargée de préparer l’élection au second degré d’un président provisoire a établi les critères d’éligibilité et lance l’appel à candidature.

Les inscriptions sont ouvertes ce mercredi 10 février 2016 à 11 heures AM et prendront fin le vendredi 12 février 2016 à 11 heures AM.

Toutes les dispositions seraient prises au niveau interne et externe pour permettre au processus d’aboutir, fait savoir Jean-Baptiste Bien-Aimé, membre de la sous-commission qui doit analyser les pièces des candidats.

Concernant le "bref" délai de 48 heures accordé aux intéressés, qui compte ce mercredi décrété jour férié et chômé par la primature, le sénateur du Nord-Est affirme que le bureau de l’assemblée nationale a déjà pris toutes les dispositions avec les institutions concernées, dont la Direction Générale des Impôts (DGI), la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), entre autres, pour servir exceptionnellement les intéressés, dans leur démarche pour obtenir les documents exigés par la commission bicamérale.

Interrogé par Nord-Est Info, l’opposant farouche au régime Tèt kale, qui se vante d’être de ceux qui ont souvent foulé le macadam contre Martelly, croit que les négociations engagées entre les secteurs de l’opposition et l’équipe de l’ancien président Michel Martelly permettent au calme de revenir dans le pays.

« En tant que parlementaires, nous n'avons pas pu laisser le pouvoir dans la rue. Nous l’avons récupéré et le remettre entre les mains du premier ministre Evans Paul pour gérer les affaires courantes, en attendant l’investiture le 14 février d’un président provisoire qui sera élu au second degré le 13 février prochain. Le parlement est le co-dépositaire de la souveraineté nationale », avance le sénateur proche lavalas.

« Le prochain président aura à consulter tous les secteurs de la vie nationale, entre autres, l’opposition plurielle, la société civile pour monter un nouveau gouvernement», poursuit Bien-Aimé.

La commission bicamérale spéciale est composée de six sénateurs : Wesner Polycarpe, président, Jean-Baptiste Bien-Aimé, Richard Pierre, Carl Murat Cantave, Jean Marie Junior Salomon, Nenel Cassy, et de 9 députés : Patrick Norzeus, Caleb Desrameaux, secrétaire/rapporteur, Enel Appolon, Salem Raphaël, Vickenson Garnier, Castin Constantin Peter, Price Cyprein, Willer Jean Jean, Anouce John Bernard.


Jéthro-Claudel Pierre Jeanty

3 commentaires:

  1. Dans la vie d’un homme politique, il est des moments où le silence est complice et l'inaction coupable. Après avoir fait échec à un hold-up électoral, le pays est en face d'un coup de force sans précédent, qui prend les allures d'un coup d'Etat parlementaire.
    Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons obéir la décision d'un « parlement illégitime » qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l'intérêt privé et la surdité à l'intérêt général.
    Nous continuons à résister contre cet accord illégitime et illégal dans l'esprit et dans la lettre. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les villes, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu'il le faudra. Essuyer la répression qui va s'afficher hardiment, l'endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu'au bout. Enfin, se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés.
    Jusqu’à la victoire !
    Dr Marc L’ange JEAN, 07 février 2016

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  2. Dans la vie d’un homme politique, il est des moments où le silence est complice et l'inaction coupable. Après avoir fait échec à un hold-up électoral, le pays est en face d'un coup de force sans précédent, qui prend les allures d'un coup d'Etat parlementaire.
    Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons obéir la décision d'un « parlement illégitime » qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l'intérêt privé et la surdité à l'intérêt général.
    Nous continuons à résister contre cet accord illégitime et illégal dans l'esprit et dans la lettre. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les villes, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu'il le faudra. Essuyer la répression qui va s'afficher hardiment, l'endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu'au bout. Enfin, se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés.
    Jusqu’à la victoire !
    Dr Marc L’ange JEAN, 07 février 2016

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  3. LA FABLE DE YOTAM ET LE DIALOGUE INTERHAÏTIEN
    «Un jour, les arbres décidèrent de se choisir un roi.
    Ils dirent à l’Olivier: “ Règne sur nous ! ” Mais l ‘Olivier répondit:
    “ Croyez-vous que je vais renoncer à produire de l’huile, apppréciée
    par les dieux et par les hommes, pour me fatiguer à gouverner les ...
    autrea arbres? “ Les arbres dirent alors au Figuier: “ Toi, viens régner
    sur nous! “ Mais le Figuier répondit: “Croyez-vous que je vais renoncer
    à produire des fruits sucrés et délicieux pour me fatiguer à gouverner
    les autres arbres? “ Ils dirent ensuite à la Vigne: “ Toi, viens régner sur
    nous! “ Mais la Vigne répondit: “ Croyez-vous que je vais renoncer à
    produire du vin, qui remplit de joie les dieux et les hommes, pour me
    fatiguer à gouverner les autres arbres? “ Finalement les arbres
    s’adressèrent d’un commun accord au Buisson d’épines: “ Toi, viens
    régner sur nous! “, lui dirent-ils. Et le Buisson d’épines leur répondit:
    “ Si vraiment vous voulez me choisir comme roi, venez vous placer
    sous mon ombre! Si vous ne le faites pas, qu’un feu jaillisse de mes
    épines et brûle même les cèdres du Liban. » JUGES 9: 8-15


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