Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé | Jéthro-Claudel Pierre Jeanty | Nord-Est Info |
Les inscriptions sont ouvertes ce mercredi 10
février 2016 à 11 heures AM et prendront fin le vendredi 12 février 2016 à 11
heures AM.
Toutes les dispositions seraient prises au niveau
interne et externe pour permettre au processus d’aboutir, fait savoir
Jean-Baptiste Bien-Aimé, membre de la sous-commission qui doit analyser les pièces
des candidats.
Concernant le "bref" délai de 48 heures accordé
aux intéressés, qui compte ce mercredi décrété jour férié et chômé par la primature,
le sénateur du Nord-Est affirme que le bureau de l’assemblée nationale a déjà
pris toutes les dispositions avec les institutions concernées, dont la
Direction Générale des Impôts (DGI), la Direction Centrale de la Police
Judiciaire (DCPJ), entre autres, pour servir exceptionnellement les intéressés,
dans leur démarche pour obtenir les documents exigés par la commission bicamérale.
Interrogé par Nord-Est Info, l’opposant farouche au régime Tèt kale,
qui se vante d’être de ceux qui ont souvent foulé le macadam contre Martelly,
croit que les négociations engagées entre les secteurs de l’opposition et
l’équipe de l’ancien président Michel Martelly permettent au calme de revenir
dans le pays.
« En tant que parlementaires, nous n'avons pas pu laisser le pouvoir dans la
rue. Nous l’avons récupéré et le remettre entre les mains du premier ministre
Evans Paul pour gérer les affaires courantes, en attendant
l’investiture le 14 février d’un président provisoire qui sera élu au second
degré le 13 février prochain. Le parlement est le co-dépositaire de la souveraineté nationale », avance le sénateur proche lavalas.
« Le prochain président aura à consulter tous
les secteurs de la vie nationale, entre autres, l’opposition plurielle, la
société civile pour monter un nouveau gouvernement», poursuit Bien-Aimé.
La commission bicamérale spéciale est composée de
six sénateurs : Wesner Polycarpe, président, Jean-Baptiste Bien-Aimé,
Richard Pierre, Carl Murat Cantave, Jean Marie Junior Salomon, Nenel Cassy, et
de 9 députés : Patrick Norzeus, Caleb Desrameaux, secrétaire/rapporteur,
Enel Appolon, Salem Raphaël, Vickenson Garnier, Castin Constantin Peter, Price
Cyprein, Willer Jean Jean, Anouce John Bernard.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
Dans la vie d’un homme politique, il est des moments où le silence est complice et l'inaction coupable. Après avoir fait échec à un hold-up électoral, le pays est en face d'un coup de force sans précédent, qui prend les allures d'un coup d'Etat parlementaire.
RépondreEffacerLes institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons obéir la décision d'un « parlement illégitime » qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l'intérêt privé et la surdité à l'intérêt général.
Nous continuons à résister contre cet accord illégitime et illégal dans l'esprit et dans la lettre. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les villes, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu'il le faudra. Essuyer la répression qui va s'afficher hardiment, l'endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu'au bout. Enfin, se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés.
Jusqu’à la victoire !
Dr Marc L’ange JEAN, 07 février 2016
Dans la vie d’un homme politique, il est des moments où le silence est complice et l'inaction coupable. Après avoir fait échec à un hold-up électoral, le pays est en face d'un coup de force sans précédent, qui prend les allures d'un coup d'Etat parlementaire.
RépondreEffacerLes institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons obéir la décision d'un « parlement illégitime » qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l'intérêt privé et la surdité à l'intérêt général.
Nous continuons à résister contre cet accord illégitime et illégal dans l'esprit et dans la lettre. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les villes, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu'il le faudra. Essuyer la répression qui va s'afficher hardiment, l'endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu'au bout. Enfin, se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés.
Jusqu’à la victoire !
Dr Marc L’ange JEAN, 07 février 2016
LA FABLE DE YOTAM ET LE DIALOGUE INTERHAÏTIEN
RépondreEffacer«Un jour, les arbres décidèrent de se choisir un roi.
Ils dirent à l’Olivier: “ Règne sur nous ! ” Mais l ‘Olivier répondit:
“ Croyez-vous que je vais renoncer à produire de l’huile, apppréciée
par les dieux et par les hommes, pour me fatiguer à gouverner les ...
autrea arbres? “ Les arbres dirent alors au Figuier: “ Toi, viens régner
sur nous! “ Mais le Figuier répondit: “Croyez-vous que je vais renoncer
à produire des fruits sucrés et délicieux pour me fatiguer à gouverner
les autres arbres? “ Ils dirent ensuite à la Vigne: “ Toi, viens régner sur
nous! “ Mais la Vigne répondit: “ Croyez-vous que je vais renoncer à
produire du vin, qui remplit de joie les dieux et les hommes, pour me
fatiguer à gouverner les autres arbres? “ Finalement les arbres
s’adressèrent d’un commun accord au Buisson d’épines: “ Toi, viens
régner sur nous! “, lui dirent-ils. Et le Buisson d’épines leur répondit:
“ Si vraiment vous voulez me choisir comme roi, venez vous placer
sous mon ombre! Si vous ne le faites pas, qu’un feu jaillisse de mes
épines et brûle même les cèdres du Liban. » JUGES 9: 8-15