Le Lycée René Théodore de Ouanaminthe fonctionnant dans les locaux de l'EFACAP | photo de Jéthro-Claudel Pierre Jeanty | Nord-Est Info |
Ces enseignants font savoir qu’ils sont victimes
de la méchanceté des représentants du MENFP au niveau du département. « Ils
préfèrent faire nommer des personnes qui n’ont aucun rapport avec le lycée mais
pas nous qui nous nous consacrons à la formation des élèves », dénoncent-ils.
« Nous avons écrit aux responsables (le
directeur du lycée, le directeur départemental du MENFP et le directeur
adjoint) pour les avertir de la fermeture des portes de l’école et nous les
avons donné un délai de trois jours francs. Jusqu’à présent nous ne recevons aucune
réponse », avance le gréviste Cersine Villardroin, surveillant général du lycée.
« Nous allons maintenir la grève jusqu’à ce
que notre revendication soit satisfaite », avance l’enseignant Juleon
Durosier pendant qu’un autre murmure « Nous sommes à bout de notre
patience ».
Les grévistes disent avoir remis pendant plusieurs
fois leurs dossiers aux responsables régionaux, mais ces derniers n’auraient
pas faire de suivi. Ils déclarent que leurs dossiers respectent les critères de
qualifications fixés par le ministère.
Nord-Est Info a tenté sans succès d’avoir la
réaction du directeur départemental du MENFP, Louis-Mary Cador et le directeur
adjoint Joseph Edgard Dumay, qui sont dans le viseur des grévistes.
Intervenu à ce sujet sur les ondes d’une station de
radio locale, le ministre de l’éducation nationale, Nesmy Manigat promet de
faire tout ce qui est possible avant de laisser le MENFP.
« Des problèmes existent partout à travers le
pays », avance Manigat pour demander un peu de patience aux grévistes.
Le lycée fonctionne pour le moment au local de
l’Ecole Fondamentale d’application et Centre d’Appui pédagogique (EFACAP). La grève
paralyse aussi le fonctionnement de cette dernière.
Les enseignants qui attendent leur nomination ou trois
ans et quelques mois d’arriérés de salaires sont au nombre de 19.
L’institution a été fondée en 2010 sous le nom d’Institution
Secondaire Municipale de Ouanaminthe (ISMO), sous l’initiative de la mairie de
Ouanaminthe, avant d’être nationalisée en septembre 2012, à la faveur
d’importantes démarches des autorités locales. Dès sa nationalisation elle
adopte le nom de « Lycée René Théodore de Ouanaminthe ».
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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