Les participants du séminaire de méthodologie sur la rédaction de mémoire, accompagnés de Smith Augustin et Maismy-Mary Fleurant|20 décembre 2015 | photo de Jéthro-Claudel Pierre Jeanty |
Cette initiative a été prise sur
la base de constats effectués par ces doctorants haïtiens de l’université de
Laval (au Canada) sur les énormes lacunes recensées dans nombre de
mémoires au niveau de licence en Haïti.
Cela empêche souvent les concernés à poursuivre des études au niveau de maîtrise et de doctorat, ou ne pas pouvoir d’intégrer le marché du travail par défaut d’obtentir le grade de licencié», font savoir les organisateurs.
Cela empêche souvent les concernés à poursuivre des études au niveau de maîtrise et de doctorat, ou ne pas pouvoir d’intégrer le marché du travail par défaut d’obtentir le grade de licencié», font savoir les organisateurs.
Au cours du séminaire, ils ont travaillé sur les
éléments essentiels permettant de rédiger un mémoire. Les participants ont
aussi reçu des documents sur la méthodologie qui devront les permettre
d’arriver au bout du tunnel.
Selon le doctorant en sociologie, Smith Augustin,
les objectifs fixés sont atteints. Cependant, les participants doivent se
donner la peine de lire et relire les documents.
Le spécialiste en droits de l’homme et qui a voulu
éviter tout amalgame sur l’objectif du séminaire, précise que cette formation
permet aux participants de savoir de façon générale et universelle les
exigences de la méthodologie, comme science, pour écrire un mémoire, de comprendre
la rédaction scientifique d’un texte, d’explorer un thème à fond et d’avoir une
perspective disciplinaire,… sans entrer en conflit avec les exigences des
universités locales.
De son côté, le spécialiste en droits de l’homme, le
doctorant en droit international public, Maismy-Mary Fleurant, précise que dans
la critique d’un projet de recherche, « scientifiquement, le document est d’abord
évalué sur les approches, sur les méthodes, avant même d’entrer dans le contenu ».
Un mémoire rédigé sans rigueur scientifique est voué à l’échec, soutient-il.
« La réalisation du mémoire de licence doit
être non seulement utile pour la vie professionnelle, le parcours universitaire,
mais aussi au pays. Parce que, c’est l’université qui pense le pays, en ce sens
les universitaires doivent être suffisamment outillés pour penser le changement
du pays », lance Fleurant qui s’est réjoui de l’intérêt manifesté par les
étudiants et professionnels en sciences juridiques, sciences économiques,… pour
participer au séminaire et surtout de ceux venant en dehors de la commune de
Ouanaminthe.
De leur côté, les participants ont exprimé leur
satisfaction d’avoir bénéficié cette formation de deux jours qui les aidera à
rédiger avec moins de difficulté leur mémoire de licence.
Les organisateurs annoncent d'autres activités de ce genre devront être
réalisées au sein des universités du pays.
Jéthro-Claudel Pierre Jeanty
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