Ouanaminthe-Justice: Une greffière a craché sur le visage d’un avocat

Fondé de pouvoir Elisée Elvetus

La greffière du tribunal de paix de Ouanaminthe, Marie Carmelle Saint-Vil a craché au visage de l’avocat Elisée Elvetus. Me Elvetus a essuyé cet affront parce qu’il a osé retourner à la greffière des sottises qu’elle a lancé contre sa lui, explique-t-il.

L’incident s’est produit mardi 26 août 2014 au tribunal de paix de Ouanaminthe, et le dossier se trouve pour le moment au parquet de Fort-Liberté.

Le fondé de pouvoir raconte les circonstances de l’incident. « J’étais en plein plaidoirie quand un autre greffier, dénommé, Jean Lucien a sollicité mon aide, au greffe du tribunal pour corriger un document que j’ai sauvegardé pour lui sur mon ordinateur portable ». « Je m’asseyais là où m’a indiqué Jean Lucien. Entre temps, M. Jean a laissé le greffe et Marie Carmelle Saint-Vil vient d’entrer ».

Dès la entrée, la greffière commence à dire des sottises, selon Me Elvetus. « Elle m’a traité de petit chien », déplore-t-il.

Mme Saint-Vil a secoué le siège où je m’assoyais dans tous les sens, pendant qu’elle continue à dire « petit chien. Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Dehors, chien ! », poursuit Elisée Elvetus.

Face aux agissements de la greffière, j’ai dû sortir du greffe pour me réfugier dans le couloir en face de la porte du greffe. Je réponds à Mme Saint-Vil pour dire : « ton comportement prouve que c’est toi la petite chienne ». «Pour l'avoir simplement répondu, elle m'a craché sur le visage», explique la victime.

Le jet de crachat a touché plusieurs personnes qui se trouvaient aux côtés de M. Elvetus.

De son côté, Marie Carmelle Saint-Vil a confirmé l'incident, mais elle n'a pas voulu donner de détails.

La victime critique sévèrement le juge titulaire du tribunal de paix de Ouanaminthe, Me Jacob Saintilma, qui a refusé de dresser le procès-verbal de constat, sous prétexte qu'il n'était pas présent au moment de l'incident.

Selon Me Elisée Elvetus, le tribunal de paix de Ouanaminthe est transformé en une jungle. C'est la loi du plus fort qui règne. Toujours selon la victime, la non-action du juge est motivée par peur de se faire humilier par Marie Carmelle Saint-Vil. Cette dernière humilie tout le monde qui ose s'opposer à elle, au tribunal de paix de Ouanaminthe, même ses supérieurs hiérarchiques. Cette greffière ne respect personne, poursuit-t-il.

Le plaignant a fait savoir que, face au refus des juges de paix de Ouanaminthe pour dresser le procès-verbal de constat, il était dans l'obligation d'aller auprès du commissaire du gouvernement près du tribunal de première instance de Fort-Liberté, Me Hérode Bien-Aimé, pour les suites judiciaires. La victime réclame justice et réparation.

Nord-Est Info