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vendredi 4 décembre 2020

Un nouveau projet pour lutter contre les violences sexuelles basées sur le genre dans 3 communes du Nord-Est

Responsables et partenaires du projet

Le jeudi 3 décembre 2020, les organisations Plan International Haïti et
Asosiyasyon Fanm Solèy D'Ayiti (AFAADA) ont procédé, à Ouanaminthe (commune frontalière du département du Nord-Est), au lancement officiel d'un projet intitulé "Projet de renforcement des organisations de la société civile dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre.

 

La cérémonie a été déroulée en présence d'autorités départementales, d'autorités communales et des membres de la société civile.

 

Vue de l'assistance

Ce projet qui est financé à hauteur de 800 000 euros par l'Union Européenne et Plan International, va intervenir pendant une durée de 24 mois dans 3 communes du Nord-Est, c'est-à-dire, Capotille, Ouanaminthe et Ferrier. Il vise à renforcer les organisations de la société civile afin qu'elles puissent jouer un rôle leader dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre.

 

Dans ses propos de circonstance, après avoir rappelé les grandes lignes sur lesquelles se base Plan International pour faire progresser les droits des enfants et l'égalité entre les filles et les garçons, le directeur de pays de Plan International Haïti, Céligny Darius a précisé qu'« Actuellement, nous avons 26928 enfants parrainés, plus de 100 écoles partenaires et 9 projets en exécution », comme pour faire remarquer que le nouveau projet s’inscrit dans la continuité des interventions de son institution dans les départements du Nord-Est, de l'Ouest et du Sud-Est.

 

De son côté, le directeur de programme le pour le Nord-Est de Plan International Haïti, Stephan Dona, en s'appuyant sur les données du 6ème rapport de l’Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS VI), estime que c'est une nécessité d'avoir ce projet dans la zone. « 18% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées ou étaient en union avant l'âge de 18 ans. Environ 250 000 enfants vivant en situation de domesticité sont à risque d'exploitation ou privés de leurs droits fondamentaux », a-t-il rappelé.

 

En revenant sur les causes des violences dont sont victimes les femmes en Haïti, la directrice de l'AFASDA, Elvire Eugène a, de son côté, souligné le rôle prépondérant de la pauvreté. Ce qui justifie, selon elle, le choix du projet pour donner l'opportunité à des femmes pour apprendre des métiers.

 

Rappelons qu'une part importante du budget du projet sera utilisée pour le financement en cascade des organisations de base qui vont mener les actions définies dans le cadre de ce projet, selon ce qu'ont fait savoir les responsables.

 

Jéthro-Claudel Pierre Jeanty

jeantyjethro@gmail.com 

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