Marche pour Justice, Ouanaminthe à Fort-Liberté, le 30 octobre 2017 | par Jéthro-Claudel Pierre Jeanty / de Nord-Est Info |
Les dizaines de manifestants ont atteint leur destination après plusieurs heures de marche.
Intervenant
au micro des journalistes, l’initiateur de la marche, Me Evens Fils a déclaré « Nous
avons fait le lamentable constat d’une justice qui ne fonctionne pas. Les plus grands
problèmes du pays, sont une justice qui ne fonctionne pas et le non-respect de
la loi ».
« Nous
faisons cette marche pour demander justice, pour que les tribunaux fonctionnent, et que les justiciables puissent avoir confiance en la justice. Quand quelqu’un
intente une action en justice, il doit être sûr de trouver justice dès qu’il a
raison », avance-t-il.
Les messages
de cette marche étaient: respect des droits de l’homme et réparation pour
les victimes, sécurité sociale pour les magistrats, et une allocation familiale
de sept mille gourdes pour ceux vivant dans la pauvreté.
De son côté, Simpson Charles Amazan, l'un des organisateurs de la marche, a dit croire que cette marche devrait avoir un impact positif sur le phénomène abus d'autorité qui fait rage au niveau de l'appareil judiciaire où des fonctionnaires dépassent souvent largement leur pouvoir.
Il indexe aussi l'impunité. « Quand ce sont des autorités qui enfreignent la loi, il n'y a aucune suite », déplore Amazan. L'attitude des citoyens qui décident de se faire justice eux-mêmes au lieu de se présenter par devant les autorités compétentes trouveraient son fondement dans cette impunité.
De son côté, Simpson Charles Amazan, l'un des organisateurs de la marche, a dit croire que cette marche devrait avoir un impact positif sur le phénomène abus d'autorité qui fait rage au niveau de l'appareil judiciaire où des fonctionnaires dépassent souvent largement leur pouvoir.
Il indexe aussi l'impunité. « Quand ce sont des autorités qui enfreignent la loi, il n'y a aucune suite », déplore Amazan. L'attitude des citoyens qui décident de se faire justice eux-mêmes au lieu de se présenter par devant les autorités compétentes trouveraient son fondement dans cette impunité.
Pour
participer à cette marche, les intéressés ont dû d’abord se faire inscrire puis
participer dans une séance de formation sur les principes de non-violence.
Jéthro-Claudel
Pierre Jeanty
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