Le Doyen du Tribunal de Première Instance (TPI) de Fort-Liberté, Garry Paul Angrand |Crédit photo: Compte Facebook du Doyen |
Monsieur Angrand, qui se montre dévouer pour cette
cause, reconnaît que le travail n’est pas facile. Pour le moment, la prison
civile de Fort-Liberté (chef-lieu du département du Nord-Est) contient 107
personnes en situation de « détention justifiée » sur 488 détenus, ce qui
donne un taux de 21.93 % de détention préventive (non prolongée). Malgré le taux avait baissé jusqu’à 18% au cours des dernières années.
Le mandat de plusieurs juges était arrivé à terme
depuis plusieurs mois, ce qui a réduit considérablement le nombre de jugements
pour la période. Et tant donné ce problème est maintenant résolu, la fréquence
des jugements devrait reprendre sa course.
A côté de la détention préventive prolongée, existe
aussi le phénomène de la surpopulation carcérale qui est souvent à la base de
la mort de détenus dans cet espace exigu où croupissent près de 500 détenus. « Les
détenus contractent des maladies à cause des mauvaises conditions hygiéniques
et sanitaires causées par l’exiguïté de la prison », déplore le doyen.
Les conditions des détentions sont devenues
inhumaines à la prison civile de Fort-Liberté. Pour cela, le doyen et le commissaire
du gouvernement s'attelleraient à multiplier les séances afin de renvoyer les
innocents chez eux et pour que les coupables puissent connaître leur sentence
et purger leur peine.
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