Des Haïtiens traversant la frontière Ouanaminthe-Dajabón par la rivière du Massacre, le 26 juin 2015 (Archives) | Crédit: Jéthro-Claudel Pierre Jeanty | Nord-Est Info |
«Elles
continuent à contraindre des migrants haïtiens à traverser la frontière en
passant par la rivière du Massacre (rivière qui sépare la ville de Ouanaminthe
du côté d'Haïti et la province de Dajabón du côté dominicain), pendant la nuit,
afin de camoufler les vagues de rapatriements officiels», a dénoncé le
secrétaire du RFJS, Alphonse Alexis.
Ces
agissements sont en violation flagrante avec les droits fondamentaux de ces Haïtiennes et Haïtiens,
des traités internationaux, en particulier, ceux statuant sur la migration.
Le voisin
dominicain ne cesse de se comporter en bourreau sur le dossier des sans-papiers
Haïtiens, malgré des voix sont élevées pour rappeler les normes
internationales régissant la matière.
«Même des migrants
en possession de documents prouvant qu’ils sont inscrits au Plan National de
Régulation des Etrangers (PNRE) sont rapatriés en Haïti dans ces opérations
clandestines», scandalise le défenseur des droits humains.
Ces
rapatriements font suite à l’arrêt 168-13 du 23 septembre 2013 de la cour
constitutionnelle dominicaine dénationalisant plusieurs centaines de milliers
de Dominicaines et Dominicains d’origine étrangère, en particulier, haïtienne.
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