Mort d’un enfant dans la garderie de la CODEVI, les parents réclament justice

Un enfant a trouvé la mort au sein de la garderie de la Compagnie de Développement Industriel (CODEVI), au cours de la semaine dernière, suscite l’indignation au sein de la communauté ouanaminthaise. Cette structure est destinée à accueillir les bébés des employés de la compagnie de sous-traitance.

Le bébé Justar* se portait très mal peu après que son père et sa mère qui travaillent tous les deux à la CODEVI, l’ont remis aux personnels de l’institution.

Constaté qu’ils sont dépassés par la situation, les médecins de la compagnie ont transféré le malade d’urgence dans un autre centre hospitalier de la ville, où il a rendu l’âme, révèle une source judiciaire.

Malgré toutes les souffrances qu’a éprouvées le bébé, les responsables de la CODEVI ont fait le silence sur son état de santé aux parents pour qu’ils ne s’arrêtaient pas de travailler. La direction de la compagnie n’ont informé les parent qu’après la mort de Justar. «Ce comportement est inacceptable», a déclaré un proche-parent de l’enfant.

Les parents de l'enfant ont porté plainte contre la compagnie afin d’obtenir justice. C’est le juge de paix Jean Eugène qui a fait le constat du décès.

Les responsables de la CODEVI auraient en train d’exercer de la pression sur les parents pour les contraindre à enterrer le cadavre sans l’autopsier.

Contacté par Nord-Est Info pour donner sa réaction aux accusations portées contre les responsables de la CODEVI, l’administrateur, Victor Thomas, n’a pas voulu réagir.

Cette garderie fonctionne en marge de l’autorisation de l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherche (IBESR), institution étatique chargée de tous les sujets relatifs aux enfants.

 * Le nom du bébé utilisé dans cet article est un nom d’emprunt.